Un compagnon au cœur de la COP26 – Scouts et Guides de France

Un compagnon au cœur de la COP26

Maxime, compagnon (17-21 ans), était délégué des Scouts et Guides de France à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow en novembre 2021. Il revient sans langue de bois sur ces journées intenses centrées autour d’une question essentielle : comment relever le défi climatique et préserver notre maison commune ?

Maxime, compagnon, à la COP26

En tant qu’acteur de la société civile, Maxime a pu participer à différents ateliers avec d’autres représentants, dans une organisation qui prêtait déjà à débat dans sa forme. « La zone civile était la zone verte ; la zone politique, bleue ; il y avait comme un fleuve qui séparait les deux zones ; alors que la vocation de cette COP était d’être beaucoup plus inclusive que les précédentes ! Ce point a été au centre de vives discussions. » Des conférences émises en zone bleue étaient accessibles depuis des plateformes de visioconférences, avec peu d’interactions… Néanmoins le délégué a bien apprécié les échanges qu’il a eus avec différentes ONG, telles que le WWF et Together for Our Planet.

Valoriser l’expertise mondiale du scoutisme et du guidisme

Pendant ces deux jours, le scoutisme a porté les ambitions et enjeux climatiques au nom de la jeunesse : maintenir le réchauffement climatique en dessous des 1,5°, prendre davantage de mesures concernant les plus gros pollueurs… « Les scouts et guides ont pu être écoutés notamment grâce à des voix médiatiques comme celle de Bear Grylls, ambassadeur de l’Organisation mondiale du mouvement scout, venu participer à ces journées intensives. »

Maxime en est convaincu : avec près de 64 millions de jeunes dans le monde, le scoutisme et le guidisme ont un rôle à jouer pour conseiller les Nations Unies sur les questions concernant la jeunesse et l’éducation populaire : « on dit que les scouts sont apolitiques ; pas du tout ! Ils sont plutôt apartisans ! Je pense que le scoutisme a un message politique à porter, que ce soit sur la politique d’ouverture, l’internationalisation, ou la méthode pédagogique ».

#PromiseToThePlanet : passer à l’action

La COP26 a également été l’occasion de lancer la campagne #PromiseToThePlanet, en partenariat avec WWF.  De juin à novembre 2021, elle a mobilisé des scouts et guides du monde entier, qui ont partagé leurs actions en faveur de la protection de l’environnement, selon 4 axes principaux : rétablir, recycler, réduire et repenser. Depuis son lancement, plus de 2 milliards d’heures de services en faveur de l’environnement ont été recensées « Notre rôle était aussi de venir présenter tout ce qui avait été fait par ces jeunes qui se mobilisent pour le climat. De proposer des exemples à des partenaires à la recherche d’actions concrètes ou d’expériences de terrain, mais aussi de nous soutenir et de suivre notre démarche. »

La montagne qui accouche d’une souris ?

Son ressenti sur la COP 26 ? Maxime le résume sans concession : « C’est la montagne qui accouche d’une souris !  Quand on voit toute l’énergie investie dans ce genre d’événement, on peut être déçu du résultat… Même s’il est vrai qu’en tant que jeunes, nous en voulons toujours plus concernant l’urgence climatique ! ».  Cependant il ne perd pas espoir. « Aujourd’hui, on a besoin de personnalités politiques qui s’engagent encore plus fortement pour faire avancer cette question. J’ai confiance en la jeunesse ; elle a pleinement conscience des enjeux et se sent de plus en plus responsabilisée ». Par conséquent, la question se porte autour de la politique mondiale : « des choses bougent, mais peut-être pas assez vite. La question à creuser, c’est comment pousser les dirigeants à agir davantage. En cela, le scoutisme est un formidable outil pour les aider et aider la jeunesse à avancer sur l’urgence environnementale. »